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jeudi 14 juillet 2011

Mondialisation culturelle


Les enjeux de la mondialisation culturelle
Jean Tardif et Joëlle Farchy
La question la plus importante que pose la mondialisation n’est pas celle de savoir comment commercer davantage, mais plutôt de décider comment vivre ensemble à l’échelle planétaire avec des différences culturelles qui ne cessent de se renouveler. Cet ouvrage situe les enjeux géoculturels dans une perspective stratégique. Il propose de les inclure, sur le même pied que les enjeux géopolitiques et géoéconomiques, dans la gouvernance mondiale que le système international actuel ne suffit plus à assurer. Les politiques nationales, indispensables pour gérer les conséquences de la mondialisation, ne pourront être efficaces que si des entités géoculturelles s’instituent comme ères d’interactions culturelles privilégies. L’Europe des cultures, la Francophonie et l’IbéroAmérique, notamment, pourraient constituer des laboratoires du pluralisme culturel mondial et des alternatives crédibles à la perspective des chocs de civilisation.
● Jean Tardif a été professeur d’anthropologie au Congo et à Montréal. Depuis 1999, il est Délégué général de l’association PlanetAgora qui veut susciter les débats publics sur les enjeux extranationaux. Joëlle Farchy est professeur de Sciences de l’Information et de la communication à l’université de Paris 1 et membre du Centre d’économie de la Sorbonne, Paris 1-CNRS.
www.amazon.fr/enjeux-mondialisation-culturelle-Jo%C3%ABlle-Farchy/dp/2356871241/ref=sr_1_51?s=books&ie=UTF8&qid=1308176814&sr=1-51

Fatigue du sens
Richard Millet
Comment peut-on encore être Français , quand l'immigration de masse ne permet plus l'assimilation des nouveaux venus, quand les Français de souche renient eux-mêmes leurs traditions pour épouser le conformisme du consumérisme mondialisé, quand le droit à être Français et la tentation du communautarisme l'emportent sur l'aspiration à un destin national, quand enfin la France n'est plus qu'un nom que nous froissons au fond de notre mémoire, pressés de sacrifier notre héritage chrétien et notre langue au relativisme culturel. Derrière cette fatigue, derrière cette faillite à être soi-même, c'est bien l'effondrement des valeurs les plus hautes qui est à l'oeuvre. Une dignité trahie qu'achève de terrasser l'immigration extra-européenne sous un flux grandissant et hostile à tout enracinement. Comment dès lors savoir ce que nous sommes et où nous allons, si nous persistons à nier d'où nous venons ?


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